So Doshin

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Fondateur du Shorinji Kempo, So Doshin 宗 道臣, de son premier nom Nakano Michiomi, est né en 1911 dans la préfecture d’Okayama, sur l’île de Honshu au Japon.

Pris en charge par son grand-père à la mort de ses parents, il est envoyé en Mandchourie, alors contrôlée par le Japon, afin d’y effectuer des missions d’espionnage.
C’est durant cette période qu’il découvre la boxe de Shaolin.
Après divers voyages à travers la Chine, il fait la connaissance de Maître Wen Taizong, auprès duquel il apprend les techniques Shaolin du Nord du Yihemen Quan (Giwamonken en japonais).
Il lui succédera en 1936, devenant ainsi le 21ème maître de l’école.

En 1945, So Doshin revient au Japon et y découvre un pays ravagé par la guerre, où la force et la violence font loi. Il décide de participer à la reconstruction, en enseignant morale et philosophie à ses compatriotes.
L’indifférence des Japonais à un enseignement perçu comme sans utilité pratique en ces temps difficiles le pousse à associer les arts martiaux à son  enseignement moral et philosophique.
Il met à profit les enseignements qu’il a reçus en Chine et fonde en 1947 le Shorinji Kempo dans la ville de Tadotsu située sur l’île de Shikoku au Japon.

Il se consacre désormais à l’essor de cette discipline et à la diffusion de la philosophie qui lui sert de base, le Kongo Zen. Cet art martial est conçu sur le modèle du temple Shaolin incorporant le bouddhisme zen, le Kung Fu shaolin giwamonken et différentes techniques de combats issues du Karaté, du Judo, et de l’Aikido.

En 1980, après plus de trente ans à former des personnes capables d’agir autant pour les autres que pour eux-mêmes, Kaiso (fondateur) s’éteint.

Sa fille So Yuki lui succède à la tête de la World Shorinji Kempo Organization (WSKO), qui compte aujourd’hui plus de 1.500.000 kenshi à travers le monde. Elle en est aujourd’hui la présidente.

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